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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 17:48

J'en rêvais depuis trois ans de ce Festival annuel ( WE de mi-janvier) du voyage à vélo.

Festival CCI :  Cyclo-Camping International

Nous y étions avec des amis cyclo-voyageurs (Francis, Roger, Pierre, David...)

Par le réseau de WarmShower list , nous avons été chaleureusement accueillis,  pour la nuit, par Sébastien et Joëlle.

Riche rencontre, faite d'amitié et de convivialité, autour des voyages à vélo.

Au 17e étage d'un immeuble de 28 étages, les Provinciaux que nous sommes découvrent Paris, à leurs pieds, tard le soir (ou plutôt, de bonne heure le matin !) et dès le lever du soleil. C'est magique.

 

CCI 4911 R

 

 

CCI 4913 R

 

  Le Festival nous offre des rencontres avec de grands cyclo-voyageurs (grands, par la durée de leurs voyages : 3, 4 ou 5 ans).

Une motivation extraordinaire les ont fait partir et un mental d'acier leur ont permis de terminer leur voyage.

J'admire tous ces voyageurs au long cours.

Entre autres, Béatrice Maine, cyclo-voyageuse et comédienne et...bien d'autres choses puisqu'elle a voyagé pendant trois rudes mais magnifiques années.

Béatrice écrit au sujet des femmes afghanes :"Princesses en privé, ces femmes gracieuses et raffinées se font femmes fantômes en public."

J'ai souvent rencontré des femmes françaises qui étaient l'inverse...

 

  

Un week end de rêve, générateur de projets et d'envies qu'il me faudra tenter de réaliser.

Une envie n'est belle que si elle aboutit.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 22:28

En ce début d'année, un petit retour timide et en musique.

 

 

 

Je me suis remémorée cette musique en visionnant "Le goût de la vie", un film de Scott Hicks.

Croquer la vie, reprendre appétit à la vie...Humour et émotion.

J'ai beaucoup aimé.

 

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 19:48

Je viens de publier toutes mes photos de ce voyage, le long du Danube.

J'ai aussi corrigé mes erreurs de frappe ou orthographiques.

Merci de me signaler ce que j'ai pu oublier.

J'espère que vous allez vous régaler à travers mes images.

Au prochain voyage !

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 23:01

Tous les jours, j'ai eu de vrais plaisirs (rencontres, paysages, monuments, plaisir du départ matinal...), mais, tous les jours aussi, je me suis fait mal et je crois que la maltraitance de mon corps a été, pendant ce "chaud" voyage, plus grande que le plaisir trouvé.

C'est quand je n'ai plus eu la joie de démarrer, le matin, à Budapest, que j'ai décidé de rentrer.

 

Est-ce que mes ambitions sont au-dessus de mes moyens ?

Est-ce que je voyage trop chargée ?

Ai-je besoin d'un peu plus de confort ?

Mes voyages ne devraient-ils pas être plus courts ?

Plus plat...c'est difficile de trouver mieux, malgré les petites bosses dont j'ai parlé. A moins de monter un col, en voiture, et de le descendre à vélo...je ne vois pas !!!

La chaleur, c'est sûr, a été un élément fort de ma fatigue. Elle a été présente, dès le premier jour, à Colmar, mais, à vélo, il faut savoir accepter les conditions météo ou s'arrêter. C'est ce que j'ai fait.

Je ne cherche pas de raisons extérieures à moi.

La motivation n'étant plus là, je ne vois pas quel intérêt j'aurais eu à continuer un tel voyage.

Je ne me punis de rien en voyageant ainsi (ce fut, un jour, une question qu'on m'a posée). C'est pourquoi je veux trouver plus de bonheur que de harassement.

Je suis contente de retrouver les miens et de savourer le temps qui me reste, avant de reprendre le travail.

Je ne suis pas triste d'avoir terminé ce périple. C'est une bonne décision, je crois.

J'ai envie de prendre un peu soin de moi, de ma peau toute grillée, de me reposer quand j'en ai besoin, de ne pas aller au-delà de mes forces.

Pouvez-vous imaginer les deux grands plaisirs, à mon retour ?

*Dormir dans un vrai lit.  

*Déguster un yaourt sortant du réfrigérateur. 

Je n'ai jamais ressenti ces envies-là, avant...

Le facteur-clé ne serait-il pas l'avancée en âge ? Comme c'est bien dit pour éviter de dire que je vieillis !

Merci à vous qui m'avez suivie et vous êtes intéressés à ce voyage.

Bisous à tous.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 22:25

SAMEDI 24 JUILLET 2010

MUNICH-DIJON

Il a plu toute la nuit et ça continue ! Sur les chapiteaux, la pluie tambourine avec force et vacarme.

J'arrive à la gare de Munich, trempée jusqu'aux os...enfin, presque ! Ma cape m'a servi pour la première fois.

J'ai largement une heure d'avance et ça me plaît.

Plein de vélos et plein de vélos chargés.

Je me sèche un peu et prends un café et un croissant...la France approche !!!

Embarquement impec jusqu'à Karlsruhe où je dois arriver, à 11h53...Bonne surprise, pas de changement de quai.

Départ à 13h10...Je ne manque pas mon train, mais, de justesse...je parle avec un couple de cyclos allemands qui me quittent pour monter dans un train et ce n'est que 5 minutes avant le départ que je m'aperçois que c'est aussi mon train ! (Appenweier n'est pas inscrit sur la liste des gares desservies)

Appenweier : toute petite gare avec changement de quais assuré par une piste cyclable ou des escaliers. Génial !

Strasbourg : 15h05

Je vais acheter mon billet pour Dijon (quel soulagement de pouvoir demander des informations en français, à la gare !) et j'ai encore une agréable surprise : je n'aurai qu'un changement à Besançon, au lieu des deux annoncés, à Munich. Même heure d'arrivée à Dijon.

Parfait, donc. Mais, où y aura-t-il un grain de sable ? Peut-être nulle part. Mais, ça a tellement foiré, un peu partout, depuis mon départ de Budapest, que j'ai des doutes, à tout moment.

Je passe un bon moment, à Strasbourg, devant la belle verrière de la gare où les styles moderne et ancien se marient à merveille. Puis, je vais faire un tour dans les petites rues pavées, bordées de maisons alsaciennes à colombages. C'est le grand déballage commerçant et les rues sont très animées.

Trajet sans encombre jusqu'à Besançon où je m'offre un p'tit restau final de mon voyage, en attendant le dernier train, pour Dijon.

Bons échanges avec Edward, un jeune cyclo-voyageur anglais.

A l'heure prévue, j'arrive à Dijon et je file, avec Ulysse, chez mes parents où la surprise est grande puisque je n'ai prévenu personne de mon retour.

Aucun grain de sable, donc, sur cette fin de voyage ferroviaire.

Bisous. 

 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 18:54

VENDREDI 23 JUILLET 2010

VIENNE-MUNICH 32KM à vélo

Debout à 7h30; P'tit déj à l'hostel. Buffet à volonté !

Je vais à la gare (West Banhof) qui n'est pas très près. J'ai vraiment bien fait de ne pas y aller, hier soir. J'achète mon billet, pour Strasbourg (161€), avec changements, à Salzbourg et Munich.

C'est encore l'angoisse de devoir changer de train, en peu de temps.

A Vienne, j'ai largement le temps, avant le départ de mon train, mais, n'ai pas envie de sortir de la gare.

J'attends, en compagnie d'un couple (dont la femme est entièrement vêtue de noir, sauf les yeux. Moi, je suis en short, avec lunettes noires !) et d'un enfant à qui j'offre du pain, pour attirer les pigeons. Il est tout content et ses parents m'offrent des bonbons.

Ce qui est bien, ici, à Vienne, c'est qu'en me donnant mon billet de train, on m'indique aussi les numéros des quais et des places, pour Ulysse et pour moi. C'est rassurant.

Embarquement impeccable, sans stress, en toute sérénité.

Je passe 2h30 dans ce train, en bonne compagnie, avec une dame de mon âge, son petit chien sur les genoux, deux jeunes filles parlant espagnol et un jeune gars très ouvert, domicilié en Roumanie, qui va voir sa mère, en Suisse et ses soeurs, en Italie ! Il parle beaucoup, en anglais, s'intéresse à tout le monde, bref, il est sympa.

Je sais que j'ai 12 minutes pour changer de train, à Salzbourg...Pas gagné ! Je prends des renseignements auprès du contrôleur qui m'explique les ascenseurs et l'emplacement du quai...

A la descente, des passagers m'aident en me montrant le "descendeur" et l'ascenseur...et avec 6 autres cyclistes nous arrivons sur le quai...quand le train part !!! Raté ! Notre train avait 5 minutes de retard. Quelle galère ! Je vais devoir passer la nuit à Munich... Mais où ?

1h30 plus tard, un autre train nous emmène à Munich. J'entends deux filles parler anglais et je leur demande si elles passent la nuit, à Munich, en Auberge de Jeunesse. C'est au camping qu'elles vont et elles me donnent une adresse détaillée, avec les indications pour suivre une rame de tram...L'est pas belle, la vie ?

Je prends toutes les infos pour mes trains de demain, à la Haupf Banhof (Munich 8h41/Dijon 22h46) 

5 changements, mais, tout devrait bien aller et sans angoisse, puisque j'attendrai une heure, voire deux, dans chaque gare ! Je vais, peut-être, dormir à Dijon, demain soir !

Et je suis le tram... 

Malgré les bonnes indications des deux filles pour trouver le camping, je demande de l'aide à une femme à vélo qui me dit de la suivre. Super ! Le long du chemin (environ 8 km) des trombes d'eau nous trempent de la tête aux pieds, mais Karoline reste avec moi, pour me "présenter" à la réception, de peur qu'ils ne parlent pas anglais ! Quelle femme sympa !

C'est un camping très spécial. Il fut créé en 1972, par la municipalité pour accueillir les jeunes indésirables et sans abri, se retrouvant au centre-ville.

Deux immenses chapiteaux blancs + douches et toilettes + un coin pour manger leur étaient réservés.

Depuis, ce "centre" a changé et est devenu accessible à tout le monde, moyennant 7 ou 10€ selon le style de couchage (au sol ou sur un lit). Il y a environ 100 personnes (mixtes), sous chaque chapiteau. C'est amusant de se retrouver ainsi, si nombreux, dans le même espace, pour y dormir...amusant, tant qu'il s'agit de vacances !

Les sanitaires sont tout neufs et extrêmement propres.

Le règlement impose le silence à 1h du mat'. Avant, c'est très bruyant, surtout pour une dame fatiguée, couchée à 21h, mais, le règlement est très bien respecté.

Je croise deux filles hilares, allant se coucher à 6h quand je me lève ! A chacun son rythme !

Bisous.

 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 17:30

TOUJOURS JEUDI 22 JUILLET 2010

A BUDAPEST

Je vais dans une agence de voyage pour étudier différentes possiblités de retour. Ici, c'est très simple, on ne me propose que l'avion, à 350€ ! Beaucoup trop cher pour moi.

 

A la gare routière internationale, de l'autre côté de Budapest :

    *Aujourd'hui : pas de bus !

    *Demain : complet !

    *Prochain bus : dans 6 jours !

 

Il ne me reste que la gare ferroviaire.

1h30 d'explications, debout, dans la chaleur, pour finalement, obtenir un billet de train Budapest-Gyor (10€) et Gyor-Vienne (18€).

Ce qu'on oublie de me dire : 1-Le train ne part pas de cette gare, mais, d'une autre dans Budapest !

                                2-Il s'arrête une heure à la frontière hongro-autrichienne !

Des erreurs, tout le long, des angoisses terribles pour arriver à prendre le train suivant, en courant d'un quai à l'autre, dans la chaleur, en ne sachant pas sur quel quai aller, en faisant trois voyages à chaque fois, pour passer les escaliers, deux pour les sacoches et un pour Ulysse...Une fois, j'ai eu la surprise d'être suivie, dans un escalier, par un jeune Hongrois qui portait Ulysse, sans m'avoir rien dit. Génial !

A la frontière hongro-autrichienne, j'attends mon train et je ne sais pas si je pourrai quitter Vienne, le soir-même. Angoisse ! Où dormir dans une si grande ville ?

Je suis encore plus fatiguée et pleure, à tout moment, dès que ça ne va pas...et c'est souvent !

J'arrive à Vienne à 21h30 et j'ai une heure pour changer de gare et acheter un nouveau billet, avec des étapes pas très faciles à trouver, en train-vélo. Rapidement, je décide de rester à Vienne. Je ne connais que le camping, mais ne veux pas m'aventurer, de nuit, pour traverser la ville.

Je cherche autour de la gare.

1er hôtel : 140€

2e hôtel : 65€

3e hôtel : 70€

4e hôtel : c'est un hostel. Chambre à 4 : 25€ ! Bingo !

Comme je suis heureuse d'être allongée, dans un vrai lit, après une douche divine.

Je partage la chambre avec deux Australiennes sympas et une Chépakoi arrivée tard. Nous échangeons, avec plaisir, sur nos voyages respectifs.

Ulysse est au garage, entre une Audi et une Mercedes. Il est ravi.

Je suis trop bien, malgré la nuit très chaude qui me fait encore transpirer, et suis sûre d'avoir pris la bonne décision.

Bisous.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 16:43

JEUDI 22 JUILLET 2010

BUDAPEST-VIENNE 31 KM

Je me lève vers 6h15 et range tout mon barda pour partir plein-sud en suivant toujours la Duna.

Pas de lieu prévu d'avance, pour dormir, puisque je ne vois plus aucun camping signalé, sur ma carte. Ne rêve plus de la douche finale savoureuse, Pauline, il faudra faire avec ta poche à eau !

A 7h30, je roule en direction du centre de Budapest. Hier, j'ai repéré les panneaux signalant l'EuroVélo 6, le long de la Duna.

 

Le long du Danube 649

 

Avant 8h, mon compteur affiche déjà 28°. Hier soir, je me réjouissais pour avoir moins chaud, mais, non...il y a l'humidité en plus, c'est tout !

Mes jambes ne répondent pas du tout.

Après une bonne journée de repos, à Budapest, je suis fatiguée dès le matin.

Les infos "EuroVélo 6" annoncent la traversée d'immenses cultures industrielles, au Sud de Budapest.

Je suis fatiguée et déjà ruisselante de sueur.

 

Le long du Danube 650

 

 

Le long du Danube 736

 

Il faut que je m'arrête faire le point. Je ne réfléchis plus avec sérénité. Mon raisonnement sur le vélo, s'affole un peu. STOP !

Je trouve un petit square ombragé et me pose sur un banc. Je sors les cartes et fais le point calmement et le plus raisonnablement possible, sur mon état physique et sur mon moral, l'un étant très lié à l'autre, évidemment.

Je suis épuisée et mon moral en prend un sacré coup, bien-sûr.

Je continuerais bien avec ce vélo-là...derrière, bien entendu !

 

Le long du Danube 681

 

Je suis dans une capitale, riche en moyens de transport...Je décide donc de rentrer. Mon voyage est terminé.

 

Le long du Danube 740

 

J'avais dit que je ne continuerais pas sans plaisir.

Trop d'efforts à fournir, trop de fatigue, trop de chaleur.

A très bientôt.

Bisous.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 16:09

MERCREDI 21 JUILLET 2010

BUDAPEST-BUDAPEST 38 KM

Aujourd hui, je vais visiter...

 

Tout d'abord, mon Ulysse, je l'ai réparé...toute seule comme une grande...Il avait roulé sur un morceau de métal, d'environ 3 cm de long, et surtout, après une pluie d'orage...donc il s'est laissé aller d'aise, sur cette bonne route mouillée...et paf !

Tout beau, tout propre...Repose-toi, mon Ulysse ! On va rouler tout doux, aujourd'hui, dans les rues de Budapest...Je sais, il fait toujours aussi chaud...Tu n'aimes pas trop, mais, moi non plus, je supporte de moins en moins bien cette chaleur qui me fait ruisseler de sueur, dès les premiers coups de pédales...et même à la terrasse d'un petit restau, je transpire...J'ai l'impression que cette transpiration s'écoule, emportant mes forces avec elle.

A Pest, chacun se rafraîchit comme il peut.

 

Le long du Danube 680

  

 

 

Le long du Danube 673

 

 

Le long du Danube 684

 

 

Le long du Danube 694

 

Le pont Margit me fait passer à Pest où j'admire le magnifique bâtiment du Parlement, au bord du Danube.

 

Le long du Danube 653

 

 

Le long du Danube 667

 

Nous nous baladons, dans les petites rues et avenue Andrassy où trône l'Opéra.

 

Le long du Danube 689

 

 

Le long du Danube 688

 

J'ai la surprise d'être interpelée par "Pais Vasco" qui prend du bon temps, à une terrasse de café, avec un ami. J'adore ces rencontres à répétitions, totalement liées au hasard.

Moi aussi, je prends du bon temps, dans un petit restau (soupe de légumes glacée et crêpe à l'aneth, enveloppant tomates, concombres, poivrons blancs et poulet).

L'après-midi, je change de rive et me balade dans Buda. Montée avec Ulysse, au château, d'où la vue sur Pest est superbe.

 

Le long du Danube 711

 

 

Le long du Danube 704

 

 

Le long du Danube 708

 

Dans Budapest, toutes les façades ne sont pas restaurées, loin de là.

 

Le long du Danube 676

 

Je termine la journée au Bain Thermal Gellert.

 

Le long du Danube 735

 

A l'entrée, je croise deux Françaises, scandalisées par l'arnaque de la description de ces bains, sur les guides touristiques. "Vous allez être très déçue" me disent-elles.

C'est un magnifique immeuble "Art Nouveau", où la déco intérieure est authentique.

 

Le long du Danube 714

 

Les plafonds en voûte sont ornés de mosaïques formant des motifs géométriques fleuris. Les murs de marbre, agrémentés de colonnes torsadées, offrent des teintes bronze et miel, ainsi que les vasques-fontaines, pour se désaltérer ou laissant couler l'eau de la source à 40°. D'autres mosaïques colorées donnent une note plus vive aux sols et encadrent différents endroits (portes, douches, niches...).

 

Le long du Danube 715

 

 

Le long du Danube 718

 

Je me plonge avec délices, dans cette eau qui est pourtant très chaude, et alterne bain glacé et piscine chaude.

 

Le long du Danube 722

 

Encore une belle expérience avec l'eau (après le mémorable Hammam d'Alep, en Syrie, et le magique et incroyable "sauna neigeux" de Laponie).

 

Le long du Danube 724

 

Il est surprenant de voir les différences d'appréciation des mêmes lieux par des gens différents.

 

Avant d'arriver au camping, un gros orage et une énorme pluie rendent ma soirée un peu délicate. Mais, je me réjouis, en me disant que l'atmosphère sera plus agréable, demain, pour partir vers le sud et Belgrade. J'ai tant besoin de fraîcheur !

Bisous.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 15:35

MARDI 20 JUILLET 2010

VOJKA-KOMARNO 86 KM Vélo

KOMAROM-BUDAPEST 150 KM Train

BUDAPEST-BUDAPEST 10 KM Vélo et 3 KM train-métro

 

 

 

Pas de vent et de nouveau, le chaud soleil...

Je rejoins ma digue...dondaine et m'amuse avec les oiseaux.

 

Le long du Danube 632

 

A ma gauche, le Danube s'étale à cause d'un gros barrage électrique.

 

Le long du Danube 635

 

Une barrière de glissement, pour les pauv' cyclos qui auraient l'idée de plonger (digue à 10 m de haut) et, sur la barrière, des ribambelles de mouettes toutes blanches.

A ma droite, des prés en contrebas (10 m) et des corbeaux au corps beige, ailes, tête et queue noires, au bord de la piste.

A chacun son domaine !

 

Le long du Danube 634

 

Quand je passe, les mouettes s'envolent à gauche et les corbeaux à droite !

Il faut ça pour me distraire, parce que la piste est toute droite...pas un chat, pas un cyclo, pas une maison pendant 40 km !

J'arrive à Male Kosihy et me pose dans l'herbe, sur la place du village, pour pique-niquer. A la fin de mon repas, une femme vient me chercher, pour m'offrir un café, chez elle. Quand elle voit que je suis française, elle me dit "Bonjour Monsieur, Bonjour Madame !"...en français !

L'offre de café est un peu intéressée car elle a des chambres à louer...Zimmer Frei !

Elle fait sa pub mais, refuse, catégoriquement, que je paie le café.

Il me fera grand bien car, c'est après que ça se corse !

Je fais un passage dans la jungle slovaque (non, je n'exagère pas !)...Une erreur dans un chemin non balisé...je m'avance, encore et encore...et quand ce n'est plus possible de faire demi-tour, il faut bien continuer...

 

 Le long du Danube 642

 

                                           

 

Je pousse Ulysse qui n'en peut plus, plein soleil, du sable, de gros cailloux, des branches en travers du "chemin", puis de hautes herbes, pleines de taons qui m'agressent tant et plus dès que je m'arrête. Aussi, je m'active très énergiquement. Je ne trouve mon chemin qu'en suivant une faible trace, dans les herbes, très légèrement écrasées.

 

Le long du Danube 643

 

Vous n'imaginez pas ma joie en apercevant, au loin, des balles de paille (un tracteur a donc dû passer !) puis des voitures (donc, route goudronnée)

Tout ça, pendant plus d'une heure, sous le gros soleil revenu (33°) et sans un poil de vent !

J'ai oublié les ronces et les orties qui m'ont laissé quelques traces ! Ca vous suffit ? Moi aussi.

 

Le long du Danube 644

 

Je m'en sors quand même et arrive à Komarno...j'en connais pas ! en Slovaquie, et Komarom...ça ne ressemble pas vraiment à l'Italie ! en Hongrie, où je change des euros en forints.

 

Le long du Danube 648

 

Je pense dormir au camping et prendre un train, le lendemain, pour éviter de grosses grimpettes à mes genoux et à moi aussi !

Je vais à la gare...la dame "SNCF de Hongrie" me dit "Non, non, non, autobus !"

Je ne comprends rien...

Un homme et sa fille, parlant anglais, prennent les choses en main et en 10 minutes, ils m'installent dans un train, ultra moderne, climatisé, pour 1h30 de voyage jusqu'à...Budapest ! Ils montent même avec moi, dans le train, pour m'aider jusqu'au départ...Fantastique, non ? Ulysse commence par se coucher. Je lui explique que, moi aussi, je ferais bien pareil, mais, que, non, ça ne se fait pas !!! 

Même aide, dans le train, où un jeune m'explique, en détails, comment rejoindre le camping à Budapest.

Même aide à l'arrivée. Je demande à un cyclo si je suis dans la bonne direction, pour le camping : Il me répond "Suivez-moi !" A toute vitesse, nous voilà partis sur les pistes cyclables de Budapest, un coup à droite, un coup à gauche...Le camping est à environ 15 km de la gare.

A 3 km du but...paf ! Je crève...enfin...Ulysse, pas moi !

Le cyclo veut m'aider. Je n'accepte pas, mais, il me montre où prendre une sorte de métro-vélo qui me dépose devant le camping !!!

 

Le long du Danube 732

 

Super, ces Hongrois !

Bisous. 

 

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