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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 10:10

J.06.08.09 : Rusne-Viesvile (24 km avant Jurbarkas) 81 km
V.07.08.09 : Viesvile-Vilkija (26 km avant Kaunas) 86 km
S.08.08.09 : Vilkija-Trakai (27 km avant Vilnius) 122 km
D.09.08.09 : Trakai-Vilnius 35 km
L.10.08.09 : Vilnius-Vilnius

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 09:46

                  J'aimerais bien avoir les avis de cyclos-voyageurs sur cette constatation :
Quand je roule, surtout quand il n'y a pas grand'chose à voir, je pense à plein, plein de choses et je me dis :"Dès que je m'arrête, j'écris tout ça."
Est-ce dû à mon grand âge ou à un effet de vol d'énergie par la Terre...???Dès que mes pieds touchent le sol, tout s'envole ! Mes idées s'effacent soudainement, comme si le contact avec le sol anéantissait mon activité cérébrale !!!
Je sens que vos réponses vont affluer et que vous allez laisser libre cours à vos délires.
                     D'autre part, quand j'arrête de pédaler et que je descends de vélo, après plusieurs heures de route, je ne sais plus marcher et je titube quelques secondes...
Les gens vont penser que je mets de la Vodka dans mes gourdes ! D'ailleurs, j'en trouve tout le long des routes, des bouteilles de Vodka...vides ! Ca boit beaucoup, dans les pays Baltes. Y a qu'à voir le rayon boissons des  supermarchés !                                                                      
                     Les Lituaniens me regardent avant que j'arrive et après. Quand je les regarde, moi, ils ont le regard figé devant eux. Mais, ils doivent avoir un large champ de vision car ils voient tout, quand même. En revanche, il suffit que je leur adresse la parole et la glace se brise et fond ! Ils sont alors, tout disposés à m'aider.

Il faut bien que je roule à nouveau, avec ce beau soleil. Je vous raconterai, la prochaine fois, comment on me met en garde contre les "dangers" et comment on me rassure, dans le même village.



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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 13:02

05-08-09
J'ai oublié de vous dire que ces oiseaux superbes qu'on n'a pas l'habitude de voir en Bourgogne, me tiennent compagnie depuis l'Estonie.
A tout moment, je vois, de loin, un gros nid énorme, posé sur des poteaux électriques ou sur une église et, dedans...des cigognes, des cigogneaux et des cigognettes.
Je les vois aussi, derrière les tracteurs qui fanent. Elles trouvent sans doute des insectes ou des rongeurs qui n'ont qu'à bien se tenir.
Aujourd'hui, stupéfaite, j'arrive dans un pré, le long du fleuve Nemuras et...un troupeau de cigognes me salue. Si, si, si, je vous assure, ce n'étaient pas des vaches, ni des bleues, ni des brunes, ni des noires et blanches comme il y en a, ici...de belles cigognes en train de discuter, debout dans l'herbe. Exceptionnel !
Depuis nos derniers bavardages, je suis allée sur la Flèche de Courlande, fine bande de dunes de sable, entre Klaipeda et l'enclave russe de Kaliningrad.
Ce fut une très belle balade, sur une piste cyclable très fréquentée, malgré les apparences photographiques, dans un parc national où la nature est très protégée (végétation et dunes). 50 km dans un sens et retour par le même chemin.
Aujourd'hui, je suis au bord du fleuve Nemuras, qui détermine la frontière naturelle entre la Lituanie et la Russie.



J'ai discuté, un soir, avec des cyclos allemands qui m'ont parlé de leur itinéraire  et ça m'a plu. Je vais donc rejoindre Kaunas puis Vilnius, en suivant ce fleuve.
Les résineux ont disparu et...tenez-vous bien...les Reines des prés n'osent même plus sortir le moindre petit pétale...Elles ont, elles aussi, disparu...
L'horizon est, enfin, ouvert.
La campagne lituanienne me redonne du souffle et le soleil me cuit. Après la cuisson-vapeur, je passe au gril.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 12:55
L.03-08-09 : Liepaja-Karkle (12km Nord de Palanga) 88 km
M.04-08-09 : Karkle-Nida-Preila (Fleche de Courlande) 84 km
Me.05-08-09 : Preila-Klaipeda-Rusne (8 km Sud de Silule) 100 km
Je suis au Sud de la Lituanie et vais plein Est vers Vilnius
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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 09:10

02-08-09
Jolie route bordée de résineux...jolie sur 5, 10, 50, 100 km.

Mais, depuis la Finlande, ce ne sont que de jolies routes bordées de résineux...et de Reines des prés.

Je les ai aimés, les résineux.
Je les ai aimées, les Reines des prés.
Mais, ça suffit ! Je ne peux plus les supporter.


Les changements de pays n'y font rien. Pour eux, les frontières n'existent pas !
Je vous l'ai dit...je veux bien pédaler toute la journée, pour trouver un coin de rêve comme hier soir, et ce joli coin justifie bien les efforts de pédalage.
Aujourd'hui, après 26 km, je suis arrivée à Talsi. Je me réjouissais depuis quelques kilomètres, un guide touristique annonçant :Coin idyllique. Vaches bleues. Vieilles églises.
De quoi se réjouir, non ?
Une vieille église, pas de vaches bleues (ni d'éléphant rose, d'ailleurs !) et même pas la moindre idylle !
Alors, basta !
Je ne pédale, depuis Riga, que pour le joli coin d'hier soir.
Allez...Gare routière...bus à 13h35 pour Liepaja, 150 km. Le bus, il va vite et il est si confortable ! Ca fait du bien, beaucoup de bien de me laisser bercer par le ronronnement du moteur, assise dans un bon fauteuil.
J'ai l'impression de me faire un cadeau.
Je ferme même les yeux pour ne pas voir les résineux et les Reines des prés...non, mais, pour qui se prennent-elles, celles-là ?
En plus, il ne pleut pas ! Que serait-ce avec la pluie ? Il fait juste un peu frais et c'est très bon pour pédaler.

En arrivant à Liepaja, je sens l'affaire mal engagée pour trouver un coin pour dormir. Pas de camping, je ne veux pas aller à l'hôtel trop cher et je veux rester dans cette ville pour dépenser, demain, mes derniers lads (monnaie lettone) avant de rejoindre la Lituanie.
On m'indique des endroits douteux, des ivrognes me donnent leur avis, les CRS (?) de la plage ignorent (ou presque) mon problème et, finalement, une femme, Ludmilla, téléphone à quelqu'un qui me loue sa pelouse et ses sanitaires (5 lads=7 euros)

Je suis bien, mais, ce n'est pas le calme de ma forêt.
Affaire mal engagée mais, belle issue. Demain matin, Ludmilla tient à revenir pour mon départ.
Un détail : Ludmilla et moi n'avons aucune langue en commun et elle a su généreusement m'aider.

03-08-09
Ludmilla est venue, ce matin, avec Elena, prof d'anglais. Elles voulaient toutes deux, que je reste à Liepaja. Elles m'ont accompagnée au marché et nous avons beaucoup échangé sur les libertés des femmes, sur un tel voyage à vélo, femme seule, sur la cohabitation Lettons-Russes (elles sont Russes) et sont ravies que je m'appelle Paulina, prénom russe !!!
Encore des rencontres qui me plaisent et qui font la beauté de mon voyage.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 08:57
01-08-09
De hauts résineux d'une quinzaine de mètres... Un silence presque parfait... Une belle forêt sèche, habitée par quelques moustiques que mon essence de citronnelle a suffi à éloigner, le temps de mon dîner...

Un tapis d'aiguilles et surtout une épaisse mousse qui fait que je pourrais PRESQUE dormir sans mon matelas... Partout, des myrtilles dont je me suis fait un dessert accompagné de Kama, spécialité estonienne (sucre, kama, farine d'orge, blé, seigle et pois, Keffir, lait aigre). C'est délicieux. Ca ressemble à du yaourt, en meilleur !
J'apprécierai les myrtilles, demain encore, au p'tit déj'.

Vous l'avez compris, c'est mon coin de bivouac. Un kilomètre avant, une femme m'avait gentiment offert 10 l d'eau. J'ai accroché ma poche à eau à un arbre pour me doucher. Je savoure cet endroit magique où je n'aurai pas à demander le silence vers deux heures du matin, comme dans deux campings où je suis restée précédemment.
Les oiseaux chantent. Cette nature sauvage m'enveloppe et me rassure.

J'ai roulé 82 km. aujourd'hui, sur une route trop circulante et bordée d'arbres (comme d'hab'), masquant la mer.
Mais, je sais, ce soir, que mes efforts de la journée, c'était pour ça...pour cette belle soirée que m'offre la nature.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 08:50

J.30-07 09 : Pärnu-Ainazj(frontière esto-lettonne) : 80 km et 120 km en bus pour rejoindre Riga.
V.31-07-09 : Riga-Riga : 15 km à vélo et beaucoup en marchant.
S. 01-08-09 : Riga-Balgate (26 km avant Talsi) : 82 km.
D. 02-08-09 : Balgate-Talsi : 26 km et 150 km en bus pour rejoindre Liepaja (côte Ouest).

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 10:54
31-07-2009
Ah ! la surprise ! Je suis à Riga depuis hier...Pas d'blague, pas tout à vélo...De Pärnu, il y avait environ 185 km...Faut pas rêver, Ulysse va bien, mais quand même, faut qu'jarrive à le suivre !
Nous avons  quitté Pärnu sur une belle route, un peu circulante sur la moitié du trajet (40 km) puis, sur une petite route où il n'y avait que nous deux et la mer, de temps en temps.
J'avais hâte de passer la frontière pour la Lettonie.
Du coup, Ulysse m'a dit : On ne va pas changer de pays comme ça ! Achète une bière et du chocolat !

J'ai accepté d'emblée cette proposition et nous avons fêté ça dès le passage de la frontière (c'était dans un tout petit village, avec l'ex-cabane du douanier). Mais une bière de 50 cl quand on a bien soif, ça fait de l'effet...Je suis quand même remontée en selle avec l'idée de rouler une vingtaine de kilomètres de plus.
Mais...coup de frein brutal !...Y avait pas besoin d'ça !...ça roulait lentement. Une gare routière ! Il était 16h18 et la dame des tickets m'a écrit l'heure du départ pour Riga : 16h20 ! Encore du bol, non ? 
Problème ; je n'ai pas un "sou" letton ! Le chauffeur arrange mes affaires (peut-être les siennes aussi !) et me demande 7 euros. En une minute, montre en main, Ulysse est chargé dans la soute, sans rien démonter, les sacoches sont près de lui et moi, assise dans le bus pour 115 km de route dans un fauteuil. Encore du bol, non ? 
Arrivée à Riga, après moultes arrêts tout le long de la route. Le bus est archi plein , les gens sont debout dans l'allée. J'ai eu le temps de consulter le Routard de mon Web Master et file au camping, fingers in the nose !

J'ai beaucoup pensé à Pierre et Evelyne qui ont séjourné dans le même camping et qui ont, eux aussi, eu droit aux attentions sécuritaires du "gardien-chef-sécurité".
Aujourd'hui, j'arpente les ruelles de Riga. C'est un émerveillement à tous les coins de rues.

Le soleil s'est calmé, Ulysse est au repos et nous repartons demain, pour Kolka, la pointe de la presqu'île (Nord-Ouest de la Lettonie).
Je suis heureuse.
Merci de vos commentaires.
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 18:30

Il remonte très très bien la pente (bien que tout soit plat !), mon Ulysse, après son séjour dans un excellent hôpital de Kuressaare.
Des mécanos très compétents l'ont pris en main, changeant son vieux pneu pour un Schwalbe Marathon Plus, même diamètre, même largeur. Ils n'en avaient qu'un...ça s'appelle un coup de chance, non ?
Le changement du câble de dérailleur a été fait lors de la même anesthésie et avec beaucoup de sérieux. Les vitesses passent...impec...câble !!! J'allais pas la laisser passer celle-là !
J'ai rassuré Ulysse tout le long du chemin jusqu'à l'île de Muhu, en lui parlant à l'oreille. Le beau Robert parle bien à l'oreille des chevaux, je peux bien parler à l'oreille d'Ulysse !
Je lui disais qu'il me semblait très en forme après une telle intervention mécanique. En effet, il filait comme le vent. Justement, celui-là soufflait légèrement de dos (quand il est de face, c'est bien connu, je trouve qu'il souffle fort et de dos, je le sens à peine. Je préfère croire que je suis devenue forte !)
Je n'ai rien dit à Ulysse. Je ne lui ai pas parlé du vent arrière. Je lui ai laissé croire que cette vitesse ne venait que de lui. Il faut ménager les convalescents.
Mais, il est vrai que nous avions tous les deux une pêche d'enfer, lui qui roulait en silence et glissait admirablement sur la route et moi qui chantais face à un tel confort de pédalage.
Ca aide quand même bien, un p'tit vent de dos...mais...chut !...Ne lui dites pas !

Mardi 28-07 2009 . Kuressaare-Liiva . 68 km
Mercredi 29-07-2009 . Liiva-Pärnu . 90 km

Je pensais prendre le train pour rejoindre Riga, mais...surprise . il n'y a plus de train que Pärnu-Tallinn.
Je me suis renseignée pour un bus...c'est très compliqué. Il faut démonter et emballer Ulysse et les bagages des autres passagers passent avant !
La réflexion après un bon repos est toujours plus sereine. Je suis donc d'abord allée au camping.
Douche. Un moment allongée avec les cartes et...je vais y aller à vélo, à Riga ! Je ferai même un détour parce que la route directe est...une autoroute !
Trois ou quatre jours devraient faire l'affaire.
Il fait un temps magnifique depuis près d'une semaine et je grille...surtout le nez !!!
C'est superbe. Dommage que ce ne soit pas facile de faire des auto-portraits !
Bisous quand même !

Pärnu est une très jolie ville.

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 10:01

A chanter sur l'air de "Mon pauvre ami" de Graehme Allwright.

Je ne trouve pas la chanson de Graehme Allwright, mais celle-là ne va pas mal avec mon Ulysse du jour.


R. Mon pauvre Ulysse, T'es bien malade
Le vent t'a trop saoulé
Ou bien le sable des pistes
T'aura trop fatigué.

1- Ce matin, tu étais content
Quand je t'ai nettoyé
J'ai démonté ta roue de d'vant
Le pneu était tordu
Mais le problème était bien autre
Et je n'ai rien pu faire
Alors, tu roules clopin-clopant
Tout en grinçant des dents.

2- Aujourd'hui, t'as pèté un câble
C'est celui des vitesses
Tu restes sur le p'tit pignon
Tu n'veux pas en démordre
Mais il faut, bien-sûr, avancer
Je roule en tirant large
40 kilomètr's de la ville
Et tu seras en forme.

Je vous disais que les routes blanches étaient souvent en tôle ondulée. Mais avec le pneu d'Ulysse tout déformé et que je n'avais pas vu, avant, si ça se trouve, les ondulations de la route n'étaient dûes qu'au pneu !!! J'ai démonté pour voir si ça ne venait pas de la chambre, mais, rien d'anormal. J'ai roulé 87 km comme ça et il a tenu le coup.
Deuxième coup de calgon de mon Ulysse :
Aujourd'hui aussi, juste à l'arrivée à l'escarpement de Panga, un beau site naturel (côte Nord de l'île de Sureemaa) ...Paf !...Ulysse a pèté un câble, celui pour passer les pignons. J'essaie de réparer, mais le câble est tout "déniapé" et je n'en ai pas d'autre. Je voudrais, au moins, que la chaîne reste au milieu des pignons et non sur le petit.
Mais, bernique ! Elle y est...Elle y reste !
Je tente en vain, d'attacher le dérailleur pour qu'il maintienne la chaîne en place. Rien de rien !
Je fais donc les 47 km restant sur le petit pignon et sur le petit plateau ou le moyen. J'en entends qui ricanent, mais, chargée comme je le suis, c'est dur. Mon pauvre Ulysse ne souffre pas en silence parce que petit plateau et petit pignon le font grincer des dents.
Nous arrivons quand même à Kuressaare (Sud de l'île). J'ai trouvé un réparateur qui me semble très sérieux et qui a un matériel qui me convient (par exemple, des pneus Schwalbe). Nous avons passé la nuit, dans un camping, chez l'habitant, très agréable (pas l'habitant...le camping !).
Le soleil a l'air de pointer son nez et Ulysse doit être soigné.
Moi, je n'ai besoin d'aucun soin...je me suis douchée à l'eau chaude, hier soir, donc tout va bien !
Je vous laisse donc. A plus.

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