Courrier envoyé depuis la Sicile
"Après 3 jours d'un long voyage, en train puis en ferry, nous sommes à Palerme depuis hier soir.
Tutto va bene.
On a arpenté la ville, ò pied, de long en large et on est un peu "édouellés".
"Mamamia", notre logememt chez Vittorio et Georgio, est très agréable et on est contents de rentrer et même de nous abriter.
J'exagère un peu, mais une tite pluviote est quand même là, juste pour coller la poussière.
Demain, départ à vélo pour Montreale et Partinico. Les montagnes qui entourent Palerme de tous côtés (sauf du côté de la mer) sont impressionnantes. Ça va grimper mais le moral est super bon et j'ai toujours ma corde en réserve pour que Roger m'aide dans les montées.
Arrivederci.
Paulina è Ruggiero"
Au retour
Petites rues très commerçantes, animées de marchés : Capo, Vucciria et Ballaro, immeubles garnis de balcons fleuris protégés du soleil et des indiscrets par des rideaux rayés, où des châteaux normands, des palais, des églises, des églises et encore des églises baroques...il y en a partout !
J'écarquille les yeux, comme à chaque fois que je rencontre un nouveau pays. Je ne me lasse pas et suis tout enthousiaste à chaque nouvelle découverte.
Le jardin Garibaldi nous offre de la verdure et un Ficus géant spectaculaire ("un figuier pleureur"), âgé de 150 ans.
La Chapelle Palatine du Palais des Normands nous offre une visite magnifique, agrémentée de l'exposition "Pasion de Cristo" de Botero.
Marbre, or, pierres précieuses et mosaïques ornent la moindre parcelle à l'intérieur de cette somptueuse église. C'est un mélange extraordinaire d'influences romano-sicule, bysantine et arabe.
Flâneries sur la place Giuseppe Verdi où se dresse le théâtre Massimo, sur la place Bellini avec la Martorana, sur la place Pretoria où trône la Fontaine de la Honte (à cause des nus qui, à l'époque de sa mise en place, en 1556, ont choqué les paroissiens siciliens) et autour de la cathédrale de Palerme.
Nous nous régalons de nos premières glaces et de nos premiers crocchè, sfincione, pane e panelle...