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Nos étapes
Lo-Reninge/Jabekke : 81 km
Jabekke/Middelburg (Lorier) : 77 km
Middelburg/Ouddorp : 53 km
Ouddorp/Scheveningen : 80 km
Scheveningen/Amsterdam : 83 km
Le mauvais temps nous accompagne.
Pluie et vent (souvent de dos heureusement) nous obligent à "bâcher"
(sortir les capes).
Lors des réparations (ici un embout de valve qui pose problème)
Philippe s'y colle
pendant que nous regardons, photographions
ou en profitons pour arranger une petite mèche dépassant du casque
ou vite chercher quelques fruits secs dans la sacoche de secours !
Diksmuide, charmante ville flamande, sera pour moi liée aux fous-rires
dans le restau asiatique. Quel bon moment !
Nous essayons de nous y retrouver pour choisir les bonnes pistes cyclables.
Mais elles sont si nombreuses que démêler le fil
nous menant où nous le voulons n'est pas si simple.
Un bon soleil nous réchauffe et nous sèche de temps en temps.
A Bruges, ville qui m'a séduite,
il y a des vélos partout mais il y en aura encore plus aux Pays-Bas.
A tous âges, les gens utilisent leur vélo, pour leurs loisirs, pour aller travailler,
pour conduire les enfants quelque part, pour faire les courses...
C'est LE moyen de locomotion privilégié.
"Le Danemark et les Pays-Bas sont les deux pays au monde où il y a le plus de cyclistes. Ce sont aussi les pays où l’usage du casque est le moins répandu (entre 1 et 3 % contre près de 10 % en France). Or ce sont les deux pays où le nombre d’accidents de vélos sont les plus faibles.
Au kilomètre parcouru, les Etats-Unis, qui font la promotion du casque mais où le vélo est très peu utilisé, comptent 5 fois plus d’accidents pour les cyclistes…
Ce n’est donc pas le casque qui fait la différence, mais bien la perception de la place du vélo dans la société."
Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici.
A Bruges, Sylvie et Claude nous rejoignent. Maintenant, nous sommes 8.
Nous quittons Bruges le long d'un canal
pour rejoindre la mer du nord vers Niewvliet Bad.
Les paysages nous font oublier les kilomètres qui fatiguent les gambettes.
Bon anniversaire Thérèse !
C'est encore l'occasion de s'en payer une bonne tranche !
Grand déballage de fin de journée.
Chaque soir, au moment de s'installer pour la nuit,
c'est amusant de voir comme chacun se tait
et se concentre sur le montage de sa tente.
Ça ne rigole plus, mais je vous rassure, une tente, c'est vite monté
et les rigolades reprennent vite !
Attention, Claude peut être grognon si on le dérange quand il s'installe !
Jean-Noël se demande s'il n'a pas oublié un arceau dans le camping précédent !
Francis, toujours méticuleux et hyper organisé,
est imbattable pour sa rapidité à tout plier et déplier.
Philippe et Corinne déballent toujours leur tente archi sèche
même si, le matin, il faut attendre le soleil ou le vent !
Bertrand, rencontré sur la route, en partance pour le Cap Nord,
partage généreusement la soirée avec nous.
Même après une journée de vélo, Claire est prête à s'envoler
et à nous entraîner dans son sourire.
Nous sommes dans un camping à la ferme
où l'on récolte des remorques pleines de superbes giraumons.
Philippe arrive même à nous dénicher bières et salle à l'abri pour le repas.
Quels débrouillards, Corinne et Philippe ! Merci à eux deux !
Potirons, giraumons,
J'en fai soupe aux croûtons,
Compote bénédiction
Ou purée en chaussons.
Cucurbita passion,
"Bonnet turc" tout fripon,
Vous êtes l'invitation
A la jubilation.
Courgettes et giraumons,
Beaux légumes de saison,
Les couleurs en feston,
Vous donnez à foison.
Difformités dragons ?
Verrues de nez poison ?
Hola ! Potimarrons,
Restez en profusion !
Quelle chance de crever quand il fait si beau !
Nous traversons un village en fête
où chaque maison est décorée de bonshommes de paille.
Maasluis
Nous sommes arrivés dans ce camping très fatigués,
obligés de faire demi-tour sur 5 km
et de monter les tentes sous la pluie,
sur un terrain complètement détrempé.
Mais, grand confort (j'aurais presque envie de dire "grand bonheur" !)
grâce à la présence d'un lave-linge et surtout d'un sèche-linge
qui permettent à certains de se remettre en état.
Arrivée à Amsterdam.
Je suis stupéfaite et heureuse de voir tant de vélos dans les rues
et dans des parkings gigantesques.
Les Hollandais seraient-ils plus courageux que nous, Français,
n'ayant aucune hésitation à enfourcher leur vélo pour aller partout ?