Partie, ce matin, à la fraîche (le soleil chauffait déjà fort à 8h30 et il a pris plaisir à cogner de plus en plus fort), je me suis, de suite, sentie prise par le voyage, et pourtant, je n'allais qu'à Dijon (45 km), par une petite route que je connais bien, le long de la voie ferrée jusqu'à Nuits-Saint-Georges, puis, dans les vignes, au-dessus du Clos Vougeot, jusqu'à Dijon.
Mais, avec l'envie de partir, avec Ulysse chargé de quatre sacoches plus un sac transversal à l'arrière, plus la tente à l'avant, plus la sacoche de guidon, plus...Pénélope qui n'est pas une sacoche négligeable mais qui pédale, avec ma carte frétillante au bout du guidon, annonçant déjà un p'tit bout d'Allemagne, au milieu dles prés fleuris, des vignes bourdonnantes d'enjambeurs, avec quelques cerises me faisant signe, des blés mûrs à point...tout était là pour me rendre heureuse de commencer ce périple.
La chaleur use vite la cyclote mais elle use tout le monde, alors, on ne va pas déjà se plaindre qu'il fait trop chaud. J'ai assez entendu les gens se plaindre qu'il faisait froid.
L'été est là et bien là et c'est tant mieux.
Je suis en vacances, en voyage, je peux m'arrêter quand je veux, me mettre au frais si le soleil est plus fort que moi, donc, la vie est belle et je l'aime.
Demain, je pars à 6 h à la gare et je serai à Colmar vers 13 h, après deux changements, à Belfort et à Mulhouse...Bouh ! les beaux transports de vélo puis de sacoches dans les escaliers des gares ! Elle va transpirer, Pauline ! C'est excellent pour la santé !
Je souhaite de belles vacances, tant méritées, particulièrement, aux Educateurs et -trices Nationaux. Les autres, on ne rigole pas...Je sais de quoi je parle...La route est très longue pour arriver à une fin d'année scolaire et tenter de tenir debout jusqu'à la fin...malgré les petites vacances, tout simplement salvatrices.
Bel été à tous. Profitez de la vie.
Je vous fais tout plein de bisous.