05-07-09
Sous le charme !
Copenhague est séduisante, par nos hôtes Servas, sa tranquillité de vie, sa circulation automobile fluide, son nombre important de cyclistes, ses canaux,
ses maisons colorées, son cimetière-parc, sa petite sirène...
Dès notre arrivée à Copenhague, je suis charmée et enthousiasmée par tant de vélos partout.
C'est calme, ça roule dans tous les sens, sur de vraies pistes cyclables...des filles à vélo, en jupe, en short, en débardeur, blondes et bronzées, pleines d'élégance ou sportives, des gars, la tête dans le guidon ou relax en position droite, en cuissard ou en costume, de vieux messieurs, randonneurs ou en tenue de ville, de vieilles dames aux cheveux blancs, roulant tranquillement,
des vélos tout nus, des sacoches, des remorques, des triporteurs très en vogue à Copenhague, conçus il y a peu à Christiania et adoptés par beaucoup de Danois.
Tout ce monde va et vient à différentes vitesses, sûr de lui parce que respecté par les automobilistes, quelquefois dangereux pour les piétons non habitués comme nous.
Runne, Helle et leur petit Balde nous accueillent comme de vrais hôtes Servas le font. Ils savent tout de suite échanger avec nous, nous offrir leur appartement et leur aide pour visiter leur ville.
Nous empruntons le bus et pleurons de rire, assises en face d'un vieux Danois qui fait, à l'une et à l'autre, des yeux morts d'amour !!!
Nous allons flâner le long du canal Nyhavn où de nombreux bateaux sont amarrés. Des maisons colorées bordent la rue très vivante.
Le château de la reine fait face au nouvel Opéra, séparés l'un l'autre par un bras de mer.
Nous terminons notre balade au cimetière-parc où est enterré Charles Andersen, le père de "la petite Sirène". Ce cimetière est superbe, plein de promeneurs, d'espèces végétales variées, de gazon et de fleurs...Bref ! Un cimetière plein de vie !
Nos hôtes Servas ont mis la table et préparé un dîner typiquement danois. C'est notre premier vrai repas . Nos conversations sont animées et variées. C'est une belle soirée amicale qui se termine par des fous-rires pour rien, sans doute dûs à la fatigue, mais que c'est bon !
Le lendemain, nous quittons Copenhague en allant saluer "la petite Sirène"
et en nous promenant dans la commune libre de Christiania, un quartier de Copenhague garni de végétation sauvage et habité par des gens qui ont occupé un terrain militaire et ont su s'autogérer depuis les années 70. Malheureusement, Christiania vit ses derniers instants, le gouvernement danois ayant décidé de le détruire pour récupérer les terrains.